Une femme contre l’Etat

Une femme contre l’Etat

Lecture audio de Une guerre de Dominique Lorentz et commentaires

Réalisation : Chronik’Art ou Contre Histoire (Canal Sud – 2018)

Quatrième de couverture de Une Guerre (éditions Des arènes, 1997) :

« Ce livre est le récit d’une enquête. L’auteur s’interroge sur la disparition de Michel Baroin, homme d’influence et président de la GMF, mort dans un accident d’avion au mois de février 1987. Ses investigations la conduisent au cœur de l’affaire des otages français au Liban. Elle découvre une guerre de l’atome dont Michel Baroin et Georges Besse, le président de Renault, furent les premières victimes. Elle démontre qu’aujourd’hui encore, quelques hommes à Téhéran, à Libreville et à Paris disposent d’un moyen de pression sur le président de la République, Jacques Chirac. »


Présentation de la lecture audio (Canal Sud – 5 mai 2018) :

« faisons connaissance avec Dominique Lorentz, journaliste discrète mais tenace

Madame la République française est malade, bien malade, et depuis très longtemps… En 1997, Dominique Lorentz, journaliste inconnue du public se voit confier une enquête financière sur la « carambouille » de la GMF aux investissements douteux…
Cramponnez-vous, ça va mener Dominique très très loin, dans l’espace, dans le temps, dans ce qu’on appelle « le monde », et …dans les bas-fonds des « valeurs  » de la République…. Âmes sensibles, vous êtes prévenues… Et on ne vous fera grâce de rien, il y en a encore pour 2 ou 3 émissions en suivant… Bon courage.
Depuis la sortie de ce livre « La Guerre », je ne sais pas comment ni où a vécu Dominique Lorentz, mais il semble qu’il n’y ait pas eu de procès… Conclusion ?…. »

Ecouter/télécharger le premier épisode.


Présentation du second épisode (6 mai 2018) :

Une femme contre l’Etat (II)

« Suite (et non fin) de la série consacrée au livre explosif de Dominique Lorentz…. Ce serait mieux s’il s’agissait d’un polar… Mais hélas, tout le pays se souvient de cette période… dont on n’aurait jamais imaginé les dessous…

les découvertes de Dominique Lorentz sont rythmées par des morceaux du »Watergate Blues »…interprété par le Modern Jazz Quartet…. C’est bien le moins…. »

Ecouter/télécharger le deuxième épisode.


Présentation du troisième et dernier épisode (16 juin 2018) :

Une femme contre l’Etat (lll)

« Retour à l’enquête effarante de Dominique Lorentz sur le terrorisme des années 80

Résumé des émissions précédentes sur le sujet, et fin de la série dont vous pouvez tirer les conclusions vous-mêmes si je n’ai pas été trop confuse.

La conclusion logique en ces jours de lutte contre le GRAND N’IMPORTE QUOI NUCLEAIRE,

c’est que ne pas prendre ce sujet terrible au sérieux nous expose à en recevoir les conséquences en pleine figure, que l’on se promène à pied, en avion, ou que l’on croie se réfugier dans une chambre « forte », dans une cave ou 500 mètres sous terre »

Ecouter/télécharger le troisième épisode.


via Canal Sud

Le complexe nucléaire – Bruno Barrillot

Bruno Barrillot – Le complexe nucléaire : Des liens entre l’atome civil et l’atome nucléaire

(Observatoire des armes nucléaires françaises / Réseau Sortir du nucléaire – 2005)

Présentation : « La lutte contre la prolifération est d’actualité. À défaut d’interdire l’arme nucléaire, la communauté internationale fait le choix de limiter impérativement le « club » des possesseurs de l’arme nucléaire.

Bien que nul n’ignore que la voie d’accès la bombe est le développement de l’industrie nucléaire civile (dite « des fins pacifiques »), ceux-là même qui veulent mettre le holà à la prolifération sont les ardents promoteurs de cette industrie. La France qui s’est relevée de la Deuxième Guerre mondiale tout autant par sa bombe que par ses centrales nucléaires s’est faite le champion de cette « prolifération à des fins pacifiques ».

À la distinction, prévue par l’hypocrite Traité de non-prolifération (TNP), entre États « dotés de l’arme nucléaire » et États « non dotés de l’arme nucléaire », faudra-t-il créer une nouvelle discrimination entre les États « nucléairement sûrs » et les États « nucléairement non sûrs » ?

Depuis Hiroshima et Nagasaki et le développement de l’industrie nucléaire, le complexe nucléaire n’a pas fini d’agiter la planète !

Bruno Barrillot [1940-2017] est directeur de recherche à l’Observatoire des armes nucléaires françaises/CDRPC »

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Table des matières

Les deux faces de Janus – 5

L’atome et la guerre  –  9
Découverte des rayons X : applications à la médecine de guerre – 11
La radioactivité et le monde scientifique – 13
Madagascar 1947 : uranium et répression coloniale – 15

Atomes pour la paix – 17
Des bombes pour la paix – 19
Vers la « bombe propre » – 27
Du plutonium pour la paix ? – 29

La science et la bombe – 37
États-Unis – 37
France – 42
La grande illusion des scientifiques français – 57

Le nucléaire sous contrôle politico-militaire – 59
Quand le « statut militaire » couvre des activités illégales – 64
Désinformation sur l’impact des essais nucléaires – 66
La militarisation de la surveillance de l’industrie nucléaire – 67

De la grandeur de la France – 71
L’identité nucléaire de la France – 78

Les guerres du nucléaire civil – 81
La dissémination du nucléaire « civil » – 86
Participation de la France à la prolifération nucléaire – 92

Retombées sanitaires – 105
Problèmes de santé autour d’installations nucléaires civiles – 112
Problèmes de santé des vétérans des essais nucléaires – 116

Reformuler la non-prolifération ou « sortir du nucléaire » ? – 125
2005 : vers une remise en cause du TNP ? – 130

Sélection bibliographique – 135
Index – 137

Et si on jetait la science avec l’industrie ?

Via Indymedia

Et si on jetait la science avec l’industrie ?

(Extraits de Oblomoff : Un futur sans avenir – Pourquoi il ne faut pas sauver la recherche scientifique (2009)

(Titre de la brochure modifié)

Extrait : « Plusieurs chercheurs réagissant à nos propos s’en prennent à notre utilisation du terme « technoscience », un terme « vague et abscons » qui amalgamerait deux réalités très différentes : la recherche d’un côté, indépendante des techniques et du social ; de l’autre, les applications terrestres de la science qui, elles, laissent prise à la corruption humaine. Tout le problème posé par la recherche viendrait donc de la perversité humaine, ou encore de certains mécanismes économiques qui conduiraient à dévoyer les applications de l’activité scientifique, elle-même exempte de compromission. Cette vision des choses est sans doute confortable car elle permet aux chercheurs de se dédouaner de toute responsabilité, mais elle est fausse. »

Sommaire

– « Science pure » et Technoscience
– La fonction idéologique de la notion de « science pure »

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La raison scientifique en tant que dispositif de domination – Tomás Ibáñez

Via Indymedia

Tomás Ibáñez – La raison scientifique en tant que dispositif de domination
et autres textes

Extrait : « La façon dont la science est orientée et utilisée par les différentes instances de pouvoir et la manière dont les connaissances scientifiques confèrent du pouvoir à ceux qui les produisent ou qui ont les moyens de les obtenir sont des questions extrêmement pertinentes mais que je ne ferai qu’effleurer. Ce qui me semble constituer le coeur du problème et ce que je vais interroger ici c’est la raison scientifique elle-même dans la mesure où elle s’est convertie en un extraordinaire dispositif de pouvoir. »

Sommaire

– La raison scientifique en tant que dispositif de domination

– Technologie et émancipation sociale : un paradoxe

– Toute la vérité sur le relativisme authentique

– Pouvoir, réseaux et technologies numériques

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Contre le scientisme – Pierre Thuillier

Pierre Thuillier – Contre le scientisme

(Le petit savant illustré, éd. Seuil, 1980)

Dans Contre le scientisme l’accusation est particulièrement portée contre la science, dont l’auteur analyse le parcours historiquement déterminé et l’idéologie mortifère dont elle se fait porteuse.

Le principal mérite du livre de Thuillier réside dans la force avec laquelle il détruit cette rhétorique tant enracinée, ce mythe de la neutralité de la science, en montrant comment en réalité elle a toujours été, comment elle est, et comment elle ne peut qu’être complice du pouvoir. Il montre au contraire à quel point, elle est elle-même devenue un véritable totalitarisme : dans sa prétention à être la seule forme légitime de production de la vérité, dans l’omniprésence avec laquelle sa logique envahit tous les domaines de l’existence, et dans les instruments technologiques toujours plus ravageurs qui sont produits grâce aux connaissances qu’elle fournit.

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Via Sniadecki